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2 Semaines Dans La Peau D'Une Femme, Il Ne S'Attendait Pas À Ce Calvaire!

Rendez-vous ici pour l'histoire originale: @TWITTER

Illustration : "2 Semaines Dans La Peau D'Une Femme, Il Ne S'Attendait Pas À Ce Calvaire! "

L’histoire de cet homme met l’accent sur le sexisme au travail.

Durant deux semaines, l’écrivain Martin R. Schneider tente une expérience et décide de signer tous ses mails avec le nom de sa collègue Nicole Hallberg, pendant que cette dernière fait de même en utilisant le sien.

Illustration de l'article : 2 Semaines Dans La Peau D'Une Femme, Il Ne S'Attendait Pas À Ce Calvaire!

Relayée par le Huffingtonpost, l’histoire fait beaucoup de bruit:

En voici la traduction proposée par Demotivateur, suivie de l’histoire originale:

Être une femme au travail, ça peut être la merde!

" Voilà une petite histoire de la fois où @NickyKnacks m'a appris à quel point il était impossible pour les femmes au travail d'obtenir le respect professionnel qu'elles méritent.

Nicole et moi, nous travaillions pour une petite agence d'emploi privée, et il y avait une critique récurrente chez notre patron, qui revenait toujours : elle mettait trop de temps à répondre aux clients.

En tant que son superviseur, je considérais cela comme une nuisance mineure, et encore. Pour moi, la seule raison pour laquelle je faisais les choses plus vite était que j'avais plus d'expérience qu'elle.

Mais je me suis retrouvé coincé à devoir contrôler son temps de travail et à lui mettre la pression pour contenter le boss. On détestait ça tous les deux, et je voyais bien qu'elle se démenait pour parvenir à accélérer la cadence tout en continuant à fournir un travail de qualité.

Et un jour, je me retrouve à devoir échanger par mail avec un client par rapport à son résumé professionnel, et il était tout simplement IMPOSSIBLE. Comparé à l'ordinaire, je l'ai trouvé particulièrement malpoli, très dédaigneux, il ignorait complètement certaines de mes questions.

Il me maintenait avec assurance que ses méthodes correspondaient aux standards de l'industrie (ce n'était pas le cas) et que c'était moi qui n'était pas capable de comprendre les termes qu'il employait.

Je commençais a sérieusement en avoir marre de ses conneries , lorsque je me suis soudain rendu compte d'une chose. À cause de notre boîte mail partagée, j'avais signé tous mes mails en tant que «Nicole».

Et c'est là que j'ai compris : c'était à Nicole qu'il était en train de manquer de respect, pas à moi. Alors, piqué par la curiosité, j'ai dit «Bonjour, je m'appelle Martin, je vais prendre le relais sur Nicole pour gérer votre dossier.»

AMÉLIORATION IMMÉDIATE ! Une réception positive, il me remerciait de mes suggestions, il répondait très rapidement, il m'a même félicité pour certaines de mes questions. En un mot, il s'était métamorphosé en client modèle.

Notez bien : ma technique et mes conseils n'avaient PAS changé. La seule différence, c'est que j'avais un prénom d'homme, à présent.

Alors, j'ai fait part à Nicole de cette petite mésaventure, et je lui ai demandé si cela lui arrivait tout le temps. Sa réponse : « Ben, pas TOUT le temps... mais ouais. Assez fréquemment. »

Nous avons alors fait une expérience : pendant deux semaines, on a échangé nos noms. J'ai signé tous mes mails aux clients en tant que Nicole. Elle signait en tant que moi. Les gars... C'était vraiment horrible.

J'ai passé deux semaines d'enfer. Toutes les choses que je suggérais, toutes les questions que je posais étaient systématiquement questionnées, remises en cause, mises en doute. Certains clients «faciles» étaient tout d'un coup condescendants avec moi. L'un d'eux m'a même demandé si j'étais célibataire...

Nicole, elle, a eu la semaine la plus productive de toute sa carrière. J'ai réalisé que la raison pour laquelle elle prenait plus de temps à traiter les dossiers, c'est parce qu'elle devait toujours convaincre d'abord les clients de la respecter.

Le temps qu'elle mettait à ce que les clients acceptent de lui faire confiance et d'admettre qu'elle savait ce qu'elle faisait, j'étais déjà passé à un autre client.

Je n'étais pas meilleur, pas plus productif à ce poste qu'elle. Simplement, je bénéficiais de cet avantage invisible.

Je suis allé en parler au patron, je lui ai montré les mails, et il ne m'a pas cru. Je lui ai dit que c'était bon, mais que pour ma part je ne reprocherais plus jamais à Nicole sa productivité dans le futur.

Il m'a concédé cette bataille, mais il a toujours trouvé le moyen de s'acharner sur nous à propos de la productivité, mais ça, c'est une autre histoire.

En tout cas, voilà le truc vraiment malsain dans toute cette histoire : pour moi, c'était choquant. pour elle, c'était une HABITUDE. Elle s'était simplement dit que cela faisait partie de son boulot ! "

Source: Huffingtonpost

Traduction: Demotivateur